Les clients de Hee-Jin, vendeuse de matériel de pêche au bord d’un lac perdu de Corée sont bien moins attirés par la tentation de taquiner le goujon que par celle de tâter de la cuisse un peu plus ferme que ce qu’ils peuvent trouver à la maison. Et Hee-Jin, dont la moralité s’accommode très bien d’un sens du commerce exacerbé, trouve là une bonne façon d’arrondir ses fins de mois en allégeant la bourse des braves pêcheurs. Mais, si, jusqu’ici, elle avait réussi à ne pas tremper son âme dans la vente des parties les plus charnues de son anatomie, l’arrivée d’un nouveau pensionnaire apparemment bien moins disposé à la gaudriole risque de chambouler les principes de son petit commerce.